J’ai commencé à faire mon deuil à l’hôpital – Quand cela va-t-il finir ?
Pour de nombreuses personnes, le deuil commence avant même le décès — parfois au chevet d’un proche à l’hôpital, au cours d’une longue maladie, ou en étant témoin de son déclin. Ce blogue explore l’expérience émotionnelle du deuil anticipé et ce qu’elle signifie dans votre cheminement de guérison après la perte.
5/14/20253 min temps de lecture
I Started Grieving in the Hospital – When Will It End?
J’ai commencé à faire mon deuil à l’hôpital – Quand cela va-t-il finir ?
Si vous êtes resté(e) à son chevet, si vous avez regardé les moniteurs, tenu sa main à travers les larmes, ou pris des décisions impossibles alors qu’il ou elle était encore en vie, il se peut que votre deuil ait commencé bien avant les funérailles.
Ce type de chagrin précoce porte un nom : le deuil anticipé. Et c’est un deuil bien réel, légitime — et épuisant.
Beaucoup de gens croient que le deuil commence au moment du décès. Mais lorsque quelqu’un que vous aimez est gravement malade ou approche de la fin de vie, vous pouvez déjà être en train de pleurer :
* La personne qu’il ou elle était autrefois
* La vie que vous partagiez avant que la maladie ne prenne le dessus
* La réalité imminente de devoir continuer sans lui ou elle
Alors, quand les gens vous disent « tu dois encore être sous le choc », vous pensez peut-être en silence : J’ai déjà pleuré toutes mes larmes il y a des semaines. Et lorsque d’autres s’attendent à ce que vous commenciez maintenant à faire votre deuil, vous pouvez vous sentir perdu(e), car pour vous, le processus est déjà bien entamé.
Qu’est-ce que le deuil anticipé ?
Le deuil anticipé est la douleur émotionnelle qui surgit lorsqu’on sait qu’une perte est imminente. Il peut inclure :
* De la tristesse et de l’appréhension
* Un sentiment d’impuissance et de l’anxiété
* De la colère face à la situation
* De la culpabilité de souhaiter que la souffrance prenne fin
C’est un type de deuil courant chez les personnes qui prennent soin d’un(e) partenaire, d’un parent ou d’un(e) ami(e) proche atteint(e) d’une maladie prolongée. On peut osciller chaque jour entre l’espoir et le désespoir, en pleurant à la fois la personne telle qu’elle était et les changements à venir.
Vous êtes déjà en deuil — et cela compte.
Après le décès : un nouveau deuil commence
Même si vous avez pleuré pendant des semaines ou des mois avant le décès, le moment de la mort peut tout de même frapper avec une force immense. Vous pouvez vous sentir :
* Engourdi(e), ou soulagé(e)
* Sous le choc, même si vous « saviez que cela allait arriver »
* Désorienté(e) par le silence qui suit la frénésie des visites à l’hôpital ou du rôle d’aidant
* Dérouté(e) par le fait que votre deuil ne correspond pas à ce que les autres attendent
Vous vous demandez peut-être aussi : Si j’étais déjà en deuil, pourquoi cela fait-il encore si mal ?
Parce que le deuil anticipé n’annule pas le deuil après la mort. Ils sont liés — mais distincts.
Quand cela va-t-il finir ?
C’est une question sans réponse simple. Le deuil n’a pas d’échéancier — surtout lorsqu’il a commencé bien avant la perte réelle.
Mais voici ce que nous savons :
* Votre deuil évoluera. Il ne disparaîtra peut-être jamais complètement, mais il peut s’adoucir.
* La douleur ne sera pas toujours aussi vive, ni aussi constante.
Vous n’oublierez pas, mais vous apprendrez à vivre *avec** le deuil, plutôt que contre lui.
L’intensité de votre expérience à l’hôpital — voir votre proche souffrir, prendre des décisions difficiles, vous sentir impuissant(e) — peut ajouter des couches de traumatisme ou d’épuisement émotionnel. Si vous sentez que votre deuil est bloqué ou trop lourd à porter, parler à un(e) thérapeute spécialisé(e) en deuil peut vous aider à faire le point sur ce qui s’est passé avant le décès, autant qu’après.
Vous avez porté énormément
Vous avez porté un fardeau émotionnel avant même que les autres n’en voient le poids réel. Peut-être êtes-vous resté(e) fort(e) pour les autres. Peut-être vous êtes-vous effondré(e) en privé. Peut-être avez-vous eu l’impression de pleurer en silence parce que les autres ne comprenaient pas que la perte avait déjà commencé pour vous.
Vous n’avez pas tort de ressentir cela.
Vous n’êtes pas en train d’exagérer.
Vous n’êtes pas seul(e).
Accordez-vous du repos et de la douceur
Vous n’avez pas besoin de recommencer à zéro maintenant que les funérailles sont passées. Vous êtes déjà en deuil, et votre corps comme votre cœur le savent.
Ce dont vous avez besoin maintenant :
* Du repos — pour récupérer physiquement et émotionnellement après une longue période de stress ou de soins.
* De la douceur — laissez tomber les attentes sur comment vous devriez vivre ce deuil.
* De la validation — votre deuil précoce était réel. Votre deuil actuel l’est aussi.
* Du soutien — auprès de personnes qui comprennent cette forme particulière de deuil.
Il n’y a pas de ligne d’arrivée. Mais il y aura des jours plus doux.
Vous avez déjà traversé bien plus que ce que la plupart des gens savent.
Vous avez le droit de vivre votre deuil à votre façon, à votre rythme — et vous avez aussi le droit de guérir.
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