Que vais-je faire sans eux ? Faire face à la vie après une perte profonde
L’une des questions les plus déchirantes que soulève le deuil est la suivante : comment continuer sans la personne qu’on aimait ? Cet article explore avec douceur la confusion, la peur et le vide qui suivent une perte. Il propose un guide empreint de compassion pour retrouver un sens, une raison d’être et une certaine stabilité dans un monde soudainement méconnaissable.
5/14/20253 min temps de lecture
Que vais-je faire sans eux ? Faire face à la vie après une perte profonde
Lorsque quelqu’un que nous aimons meurt, la perte ne touche pas seulement notre cœur — elle ébranle les fondations mêmes de notre monde. Vous pourriez vous retrouver à fixer leur chaise vide, à regarder votre téléphone pour leur écrire, ou à vous réveiller chaque matin seulement pour vous rappeler qu’ils ne sont plus là. La question surgit alors comme un cri silencieux dans votre esprit : Que vais-je faire sans eux ?
C’est une question à la fois naturelle et bouleversante. Et même s’il n’existe aucune réponse facile, il y a un chemin à emprunter — un chemin qui commence par la compassion envers vous-même.
Le choc d’une vie méconnaissable
Que la perte ait été soudaine ou attendue, les premiers jours du deuil sont souvent remplis de désorientation. Vous pourriez ressentir :
Un engourdissement émotionnel ou une sensibilité à vif
Des difficultés à vous concentrer ou à prendre des décisions
De la peur face à un avenir sans la présence de votre être cher
Un profond sentiment de solitude, même entouré de gens
Les routines semblent brisées. Le temps s’étire et se déforme. Même les choses les plus simples — préparer un repas, aller au travail, parler aux autres — peuvent paraître vides ou accablantes.
Ce sentiment de déconnexion fait partie du processus de deuil. Vous n’êtes pas brisé — vous êtes en deuil.
Votre identité peut aussi sembler perdue
La perte ne se résume pas seulement à l’absence de la personne. C’est aussi la perte du rôle que vous occupiez auprès d’elle :
Un conjoint devient veuf ou veuve.
Un aidant se réveille sans personne à soigner.
Un enfant se sent à la dérive sans la présence rassurante d’un parent.
Un(e) meilleur(e) ami(e) perd son confident du quotidien.
Il n’est donc pas étonnant que vous vous demandiez : Et maintenant ?
Une partie de votre identité était liée à la leur, et vous devez maintenant réapprendre, peu à peu, qui vous êtes dans cette nouvelle réalité.
Vous n’avez pas besoin d’avoir toutes les réponses maintenant
Au début, survivre suffit. Une heure, un jour à la fois. Vous n’avez pas besoin de planifier tout votre avenir. Vous n’avez pas à aller « mieux » selon un horaire. Et vous n’avez certainement pas besoin d’avoir toutes les réponses tout de suite.
Permettez-vous de :
Vous reposer, même si vous ne dormez pas.
Manger un peu, même si ce n’est pas grand-chose.
Parler à quelqu’un, même si tout ce que vous pouvez dire est : « Je ne sais pas ce que je fais. »
Ces petits gestes de soin sont déjà suffisants pour l’instant. Vous faites de votre mieux.
Retrouver son chemin — un jour à la fois
Avec le temps — et seulement lorsque vous vous sentirez prêt — vous pourriez commencer à explorer des questions comme :
Quelles parties d’eux est-ce que je veux garder avec moi ?
Quels nouveaux rôles ou quelles nouvelles routines pourraient m’aider maintenant ?
Qu’est-ce qui me donne, même un peu, un sentiment de sens ou de but ?
Il ne s’agit pas de « tourner la page ». Il s’agit d’avancer tout en gardant leur présence avec vous.
On ne cesse jamais d’aimer une personne décédée. Mais on peut apprendre à vivre avec l’amour et la perte, côte à côte.
Vous avez le droit de ressentir de la joie à nouveau
L’un des sentiments les plus déroutants dans le deuil est la culpabilité de se sentir « bien », même pour un instant. Rire, sourire ou prendre plaisir à quelque chose peut donner l’impression de trahir la personne disparue. Mais ce n’est pas le cas.
La joie ne remplace pas le deuil — elle coexiste avec lui. Votre être cher ne voudrait pas que vous viviez dans la tristesse pour toujours. Trouver des moments de lumière ne signifie pas les oublier. C’est un signe que vous apprenez à porter votre amour avec vous, dans l’avenir.
Vous n’êtes pas seul
Cette question — « Que vais-je faire sans eux ? » — a été posée par bien des personnes avant vous. Et même si personne ne peut vous donner une réponse parfaite, beaucoup ont déjà emprunté ce chemin. Certains jours, vous vous contenterez peut-être de rester avec la question. D’autres jours, vous pourriez ressentir un léger éclair de clarté, une étincelle de force.
Petit à petit, pas à pas, vous construirez une vie qui inclut le souvenir de votre être cher — simplement d’une manière différente.
Vous ne serez plus jamais la même personne. Mais vous n’êtes pas perdu. Vous apprenez, doucement, à vivre de nouveau.
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